Alexandrie ou la gloire retrouvée

alexandrie ou la gloire retrouvee

 

Il y a des noms qui font rêver, Alexandrie en est un. Dans cette cité qui défie les siècles se mêlent légendes et passions qui excitent l’imagination. D’après la légende, c’est en jetant son manteau sur le sol du désert, qu’Alexandre Le Grand aurait dessiné la forme de sa future cité. Alexandrie, qui abrita avec le premier phare, l’une des sept merveilles du monde, et le  palais où Cléopâtre séduisit César et aima Marc Antoine, Alexandrie ville mythique et cosmopolite n’a rien perdu de son aura.

La Bibliotheca Alexandrina, nouveau « Temple du savoir » fête ses 10 ans

Un nouveau « Temple du savoir » a vu le jour en octobre 2002 avec la Bibliotheca Alexandria. Fondée sous Ptolémée Ier en 265 av JC, la Grande Bibliothèque d’Alexandrie, qui
disparue dans un incendie, avait pour ambition de rassembler la totalité du savoir universel avec ses 700 000 ouvrages.

La Bibliotheca Alexandrina – la Grande Bibliothèque d’Alexandrie

La Bibliotheca Alexandrina renoue avec le passé. Construit sur le site présumé de l’ancienne bibliothèque, ce splendide bâtiment rond offre à ses visiteurs plus de 8 millions de volumes, sous forme de microfilms. Projet pharaonique, avec ses onze étages et ses 2000 places de lecture, la Bibliotheca Alexandrina depuis 10 ans est devenue « un nouveau phare » de la cité. Sous la forme d’un immense disque solaire posé en plan incliné « l’Alexandrina » cache une gigantesque salle à volume unique dont le plafond, supporté par de fines colonnes, laisse passer la lumière.

Sur les traces d’un passé mythique

Alexandrie la cosmopolite empile les trésors d’architecture des communautés turque, juive, grecque et italienne qui y vécurent. Comme tous les Alexandrins, promenez-vous sur la Corniche, qui longe le bord de mer. Vous y découvrirez le Fort de Qaytay, bâti à l’emplacement du célèbre phare. En flânant dans la ville, d’autres trésors vous attendent.

Le Musée archéologique d’Alexandrie

La baie d’Alexandrie a fait l’objet d’importantes découvertes archéologiques à l’endroit même où se dressait, le fameux « Portus Magnus ». C’est dans la Bibliotheca Alexandrina qu’est situé le Musée archéologique. On y trouve de très belles pièces pharaoniques, gréco-romaines, chrétiennes et islamiques, qui illustrent la richesse artistique de la ville au fil du temps. On peut y admirer de magnifiques statues découvertes par l’archéologue français Franck Goddio et son équipe, lors de fouilles sous-marines en baie d’Aboukir. Sublime Isis en basalte noir symbolisant l’amour et la fécondité, belle tête de Sérapis en calcaire, dieu de Égypte gréco-romaine, sarcophages, momies, figurines, amulettes du dieu Thôt, manuscrits, bijoux, vaisselle en albâtre… ainsi qu’un fragment de l’Oreste d’Euripide d’origine.

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Le musée des bijoux

Le musée des bijoux installé dans un ancien palais, construit en 1919 dans le quartier de Zizinia, il présente des bijoux et des objets précieux ayant appartenus à la famille royale depuis le début du XIXème siècle. Issue d’héritages personnels et familiaux sa collection de bijoux reçelle des trésors comme les 1506 diamants de la couronne de la reine Farida. Outre des bijoux, figurent aussi des objets usuels en or ou incrustés de pierres précieuses. Le cadre de la visite lui-même mérite une attention toute particulière. Les plafonds de style Renaissance, les vitraux de style romantique, créent un ensemble harmonieux.

Les catacombes de Kaum el-Shouqafa

Il s’agit du plus grand site funéraire romain d’Egypte et de l’un des plus beaux exemples de syncrétisme culturel et religieux du pays. Les différentes salles des tombeaux dressent un tour d’horizon des rites funéraires de l’époque. Un temple funéraire intact, creusé à même la roche, est le joyau de la visite. Sur les colonnes de l’antichambre, se mêlent trois cultures en une seule croyance, comme cet Anubis vêtu en légionnaire romain, arborant une queue de serpent, symbole du dieu grec Agathos. Des mélanges improbables se dévoilent d’une
façon étrangement harmonieuse.

Flânerie sur les traces de Lawrence Durrell

Retrouvez au Cecil Hôtel les traces des hommes prestigieux qui ont aimé la ville, de Somerset Maugham à Lawrence Durrell. C’est dans ce palace mythique, construit à la fin de la première guerre mondiale, face à la Corniche, que Lawrence Durrell séjournait lors de ses nombreuses visites. Il décrivait ainsi sa chambre et son balcon donnant sur le large : « Ici, on n’entend rien que le bruit de la mer et les échos d’une histoire extraordinaire « . C’est dans ce palace que Lawrence Durrell situa une partie de l’intrigue de son « Quatuor d’Alexandrie ». Les admirateurs de Lawrence Durrell pourront également découvrir la Villa Ambron où vécut l’écrivain les deux dernières années de la guerre. Gilda Ambron, dont le nom apparaît dans le tome « Balthazar » du Quatuor,peignait dans le jardin qu’elle partageait avec sa voisine Cléa Badaro, qui inspira à Durrell le personnage de Cléa.

Les tops d’Alexandrie

  • Prendre le tramway, le meilleur moyen pour découvrir la ville et mieux l’apprécier.
  • Découvrir les salons de thé qui firent le bonheur de la société huppée du siècle dernier : les Délices, le Trianon, l’Athénios ou Pastroudis immortalisé dans le « Quatuor d’Alexandrie » sont parmi les plus célèbres.
  • Goûter aux spécialités de cailles et de pigeons grillés au coeur du quartier Atarine, tout près de la « Librairie des amis des lettres» où l’on trouve encore de vieux romans en français.
  • Suivre les traces de Cavafy (1863-1933), grand poète grec qui passa sa vie à Alexandrie et l’évoqua à travers toute son oeuvre. Vous pourrez visiter son appartement transformé en musée au 4 de la rue Sharm-El-Sheikh, ancienne rue Lepsius.
  • Jouer au golf dans un club de plus de 100 ans aux fairways entourés d’arbres centenaires, véritable oasis au coeur de la ville.

Pour plus d’informations – Bureau du Tourisme Égyptien Tel : 01 45 62 94 42 – Fax : 01 42 89 34 81

www.egypt.travel

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