Rio de Janeiro, une métropole saisissante

rio de janeiro une metropole saisissante

 

Le carnaval, les rythmes de la samba, les  plages peuplées de brésiliennes en bikini mais aussi de belles perspectives sur le Pain de Sucre, c’est tout cela Rio de Janeiro. Découverte…

On compte plus de 7 millions de Cariocas dans cette ville hors normes où la sensualité de la samba et du carnaval rythment les saisons. Derrière la carte postale de rêve, on trouve à Rio une certaine misère au sein des Favelas -ces bidonvilles qui s’élèvent dans les collines environnantes – mais Rio est réellement une cité des extrêmes et des contrastes.

Le mythe Copacabana, le Pain de Sucre…

Tout Carioca qui se respecte se rend régulièrement à la plage, c’est presque un rituel et ça fait partie du style de vie.  Issues des classes sociales et de religions différentes, toutes les classes sociales se mélangent sur Copacabana (longue de 4,5 km) l’une des plages les plus connues au monde.

Rio de Janeiro – Brésil

Mythique,  Copacabana regarde l’océan atlantique et elle entourée de montagnes escarpées. Lorsque le soleil brille de belles femmes s’exposent ou déambulent avec nonchalance sur la plage, laissant apparaître leurs corps dorés dans des maillots de bain réduits…

Non loin à Ipanema, (nom d’origine indienne signifiant « eaux dangereuses ») se trouvent le quartier et la plage les plus « select » de Rio.

Mais Rio offre bien d’autres visages… le Pain de Sucre dont on atteint le sommet par deux téléphériques gravissant 396 mètres depuis le bas de la Baie de Guanabara.
Depuis le belvédère, on embrasse la cité et on apprécie la vue sur les plages et sur la végétation atlantique très dense sans oublier les édifices historiques comme le fort de Santa Cruz et l’île Fiscale.

On apprécie le coucher de soleil depuis le Pain de Sucre quand les lumières de la ville se donnent en spectacle.

Lapa, Santa-Teresa… des quartiers d’histoire…

Pour apprécier l’histoire de Rio, rendez-vous dans le quartier de Lapa avec ses arcs. Ses derniers sont appréciés comme l’œuvre la plus monumentale entreprise à Rio à l’époque coloniale. Cet ancien aqueduc sert, aujourd’hui de viaduc, pour une ligne de tramway reliant Lapa au quartier Santa Teresa.

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Lové sur les hauteurs de la ville, Santa Teresa est le refuge par excellence des artistes contemporains. Outre son atmosphère bohème qui caractérise le quartier, il montre de beaux édifices insolites, des maisons coloniales de style victorien et de petits restaurants.

C’est le paradis des ruelles pavées et des spectaculaires panoramas sur la baie.

Plus bas, le centre historique de Rio mérite un détour. On y trouve le Musée national des beaux-arts, palais Pedro Ernesto et le théâtre municipal intéressant  pour sa conception architecturale, son imposante façade et son magnifique intérieur (avec marbre de Carrare, avec ses veines colorées,  bronzes, onyx, ses miroirs…).

Une pause s’impose aussi au musée d’Art Moderne situé au milieu des jardins du Aterro, près de la baie de Guanabara. Environ 1700 œuvres y sont présentées : peintures, sculptures, gravures…

La plus belle église de Rio de Janeiro, l’église de Notre-Dame de Candelaria fait partie des autres curiosités tout comme le Musée International d’art Naïf ou la place Quinze de Novembro.

Rio est en réalité une métropole  posée au cœur de la forêt tropicale Tijuca. On peut passer ainsi de la fièvre de la ville à la verdure préservée du Parc National de Tijuaca d’une superficie de 33 km². Cette forêt  présente des arbres magnifiques, des ruisseaux, des cascades, une grande variété d’oiseaux. On peut même y observer des singes et des iguanes au cours de promenades sur les nombreux sentiers.

Le Corcovado, les Favelas…

Le fameux Corcovado domine Rio à 700 mètres d’altitude. On a rendez-vous avec la statue du Christ rédempteur. Son bras gauche pointe vers la zone nord et on peut voir Maracaña en premier plan. La promenade débute dans la gare du quartier de Cosme Velho. Là, on prend place à bord d’un petit train à crémaillère.

Avant de se rendre au sommet, s’assurer que la brume n’enveloppe pas le site. Par temps clair on apprécie le paysage exceptionnel.

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A Rio, on ne peut passer à côté du  stade Maracanã,  temple du football brésilien qui accueillera en 2014 la Coupe du Monde de football. Ce stade gigantesque accueille jusqu’à 120.000 spectateurs.

Pour une pause « nature », direction le Jardin Botanique fondé sous l’ordre du Prince régent Dom João en 1808. On observe plus de 6.000 variétés de plantes sur 141 hectares.

Les favelas, résultant de l’expansion chaotique de Rio au 20e siècle, peuvent se visiter de préférence avec un guide. Les visiteurs sont les bienvenus dans certaines favelas où l’insécurité n’existe plus, dans celles où les habitants travaillent.

Les favelas font partie de l’art de vivre de Rio de Janeiro, elles ne sont jamais éloignées des quartiers résidentiels.

Alors prêts pour un périple urbain entre plages de légendes et collines aux multiples visages ?

Crédit photos : Rio Convention Bureau

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