Fortuniès 1864, une question d’éthique

Piloté par Samuel et Marie-Julie Houdemon, Fortuniès 1864est un gîte égaré dans les grandes étendues du Cantal, offrant un « mix » d’authenticité, d’écologie  et d’économie rurale.

À l’articulation des monts du Cantal et du Cézallier, Fortuniès est un hameau sans histoire, un ensemble de maisons de basalte et coiffées d’ardoises hérissant de vastes étendues d’herbes vertes. S’ils se sont connus à Clermont-Ferrand, Samuel et Marie-Julie Houdemon ont pris racine ici, comme on s’amarre dans quelque havre, après avoir un peu trop bourlingué.

Elle est professeur de tourisme, lui travaille dans le développement local d’activités touristique. C’est donc tout naturellement qu’ils ont voulu créer leur propre structure d’accueil, ici à Fortuniès, dans la suite logique de leur travail au quotidien. Dans ce dessein, ils ont jeté leur dévolu sur une bâtisse abandonnée, qu’ils ont opportunément baptisée Fortuniès 1864, date de construction de ladite bâtisse.

« L’idée, c’était de créer deux gîtes indépendants, d’une capacité totale de vingt personnes. » À travers ce projet, Samuel et Marie-Julie, ainsi que leur associé, Jean-Baptiste Gravier, ont voulu offrir « un ensemble de prestations touristiques intégrant les valeurs du développement durable, un “mix” d’authenticité, d’écologie et d’économie rurale. Notre démarche est d’abord éthique ; elle s’est doublée d’une réflexion économique ; vu le prix des matériaux, elle impliquait un gros investissement personnel. »

Fortunies, l’esprit Nattitude

Pour la rénovation du corps de ferme, seuls un maçon et un plombier sont intervenus. Le reste s’est fait à l’huile de coude, avec une grosse dose d’enthousiasme et le souci constant de privilégier les fournisseurs locaux. « Le bois vient de Margeride, via une scierie de Murat, une autre de Saint-Chély-d’Apcher ; les isolants naturels sont produits à Saint-Étienne… Nous avons également fait travailler un menuisier de Dienne, et une dame du hameau nous aide pour le ménage. À terme, nous espérons créer un véritable emploi. » D’un coût total d’environ 120 000 euros, la rénovation de la ferme de Fortuniès aura nécessité quelque trois ans de travaux, mais désormais, le gîte s’inscrit harmonieusement dans un paysage préservé, parfait exemple d’une structure intégrant toutes les données du développement durable et de l’économie solidaire.

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Source : auvergne-tourisme.info

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